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Etude expérimentale de la qualité intrasédimentaire de l'habitat des Moules perlières

L’objectif premier de ce stage est d’approfondir les connaissances sur les facteurs aussi bien physiques que chimiques influençant la répartition de deux espèces de naïades : la Moule perlière (Margaritifera margaritifera) et la Mulette épaisse (Unio crassus). Par ailleurs, en raison de la réalisation prochaine de travaux de restauration et de réhabilitation, mis en dans le cadre du programme LIFE+, cette étude permettra de définir l’état initial du milieu de vie de ces deux espèces au niveau des stations témoins. Cet état initial servira de référence afin de suivre les impacts des travaux sur les populations de Moules perlières et de Mulettes épaisses.

 

Sarah Fouillé, étudiante en deuxième année de Master Gestion des Habitats et des Bassins Versants (GHBV), met actuellement en place différents protocoles au niveau de huit stations témoins. Ces huit stations sont réparties sur les trois sites du programme LIFE+ en Bourgogne. Ainsi, quatre stations sont retrouvées au niveau du site « Cousin amont », trois stations sont localisées au niveau du site «  Cousin aval », la dernière étant située sur la rivière de la Cure.

 

Sur ces stations longues de 50 mètres, différents protocoles sont mis en place dans le but d’établir une cartographie fine, permettant par la suite de croiser et d’interpréter les résultats obtenus. Une cartographie de la diversité physique des habitats à l’échelle de la station sera effectuée en croisant les cartes des hauteurs d’eau, des débits et des types de substrats. D’autres protocoles permettront d’estimer et de quantifier le colmatage des sédiments. Des analyses physico-chimiques (mesures de température, de pH, de potentiel d’oxydoréduction, d’azote, de phosphate, etc.) seront également réalisées. Enfin, dans le but de déterminer précisément l’emplacement et le nombre de naïades présentes sur chaque station, un protocole de capture, marquage et recapture des individus sera réalisé.

 

Parallèlement aux inventaires de terrain, une analyse cartographique de l’aléa d’érosion de l’ensemble du bassin versant a été effectuée. Cette dernière permet l’identification des secteurs les plus sensibles à l’érosion hydrique et qui sont donc, potentiellement les plus impactants en termes de transport de matières fines.

 

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Sarah FOUILLÉ